samedi 13 décembre 2008

Everest


"Ça te va bien le soleil", il dit. Et puis "tu es mon Everest".
Alors il est où le coeur ? Parti avec l'autre, celui qui prend et qui ne donne pas. Celui qui ne dit rien, jamais, qui touche et qui regarde, c'est tout. "On va prendre une pompe, et on va le regonfler, va, on va le faire battre à nouveau, et fort." Mais après, après celui qui n'est pas là et qui reviendra. Après la première et la dernière phrase. Quand tout aura été pris et que rien ne pourra plus être donné.
(illustration: Pilules bleues, Frederik Peeters)

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