jeudi 24 juillet 2008

Du cycle de la vie

Merveille des merveilles, il pleut mais j'en ai rien à battre. J'ai le coeur bien au chaud, je peux même fumer une clope toute seule sur mon balcon en écoutant des vieux tubes de U2 sans déprimer. Ce qui me fait penser que cet état de béatitude va bientôt cesser. C'est pas possible, de se sentir aussi bien quand il fait un temps de merde et qu'on doit faire une entrevue avec un prof de génie chimique pour écrire trois feuillets sur les biocarburants. Si la loi des séries existe bel et bien, cette série là atteint son paroxysme, et la suivante, en toute logique, devrait contenir son lot de catastrophes. Reste à savoir quelle attitude adopter face à la menace d'adversité:
1) Se dire que, finalement, on y peut rien, et que si tout n'est qu'une question de cycle, les bonnes nouvelles devraient succéder aux cataclysmes à venir. Et donc, s'en tenir à l'attitude la plus décontractée possible, respirer, inspirer la fumée.
2) Tenter de contrer l'imparable, en commençant par croire aux miracles. Si si, c'est possible, d'être toujours sur une pente ascendante, il suffit de regarder bien droit devant soi et de continuer de marcher. Mais à la longue, ça épuise, et puis c'est souvent sur les côtés qu'on trouve des choses intéressantes, une petite fleur, un escargot, un homme tout nu dans les broussailles. En fait, la ligne droite, c'est chiant. Tiens, je vais fumer une clope.

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